Les député-e-s de droite ont accepté sans débat de sortir le personnel de l’ECAB de la loi sur le personnel de l’Etat (LPers)


Le PSF fustige le mutisme de l’alliance de droite au Grand Conseil, qui soutient la sortie de la LPers du personnel de l’ECAB sans le moindre argument.

Lors des deux lectures, mardi et vendredi matin, les 71 députés PDC-PLR-UDC, respectant sans doute à la lettre les consignes de leur responsable de campagne, n’ont pas dit un seul mot, une seule phrase, ni aucun argument sur la proposition de sortir de la LPers le personnel de l’ECAB.

Ce mutisme, ce comportement purement électoraliste, sont indignes d’un parlementaire. Comment ces 71 députés représentent-ils leurs électeurs s’ils ne disent pas un mot au Grand Conseil sur un sujet aussi important ? Que pensent ces 71 députés du travail des agents de l’Etat ? Pourquoi sont ils prêts à améliorer le sort de 50 collaborateurs de l’ECAB sans tenir compte de celui des 18’000 autres agents de l’Etat, policiers, enseignants, infirmières, et autres gardiens de prison ? Ces personnes-la font-elles moins bien leur travail ?

Qui se cache vraiment derrière cette alliance bourgeoise et où veut-elle en venir ? Que réserve-t-elle aux agents de l’Etat ? Va-t-elle sortir de la LPers toutes les autres institutions étatiques ?

Le PSF dénonce ce comportement inadmissible et ose affirmer, haut et fort:

• qu’il soutient quant à lui le personnel de l’Etat,
• qu’il combat la tactique du salami adoptée pour détériorer leurs conditions de travail,
• qu’il n’accepte pas de laisser pour compte 18’000 collaborateurs de l’Etat et d’améliorer uniquement le sort de 50 collaborateurs de l’ECAB.

Comment peut-on promettre une répartition des bénéfices de l’ECAB aux 50 employés alors que, lorsque le canton engrange 126 millions de bénéfice les employés doivent verser une contribution de solidarité?

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