LEDP: le projet du Conseil d’Etat fausse le scrutin majoritaire

En légitimant le scénario des élections au Conseil d’Etat de 2021 et l’interprétation plus que douteuse qu’avait fait la droite de la LEDP pour s’unir – après être partie en ordre dispersé – lors du second tour, le Conseil d’Etat fausse l’idée du scrutin majoritaire. En effet, et sur la base des alliances conclues lors des élections cantonales 2021, la solution
préconisée par le Conseil d’Etat consiste à se retrouver, au plus tard au 2ème tour, avec deux listes : l’une regroupant l’entier des candidat·e·s des partis de gauche et l’autre
regroupant l’entier des candidat·e·s des partis bourgeois. Il ne sera dès lors plus possible d’identifier si l’électrice·l’électeur a voté la liste (respectivement les partis présents sur la
liste) ou les candidat·e·s, ce qui va à l’encontre de l’esprit du mode de scrutin à la majoritaire qui veut que le·la candidat·e convainque plus par sa personnalité que par son parti. Afin de ne pas transformer le système majoritaire en une proportionnelle et de respecter au mieux la volonté populaire, le PSF défend l’introduction d’un bulletin unique comme c’est le cas dans les cantons de Genève et Zürich.


Dans un projet de loi aux allures de fourre-tout, le groupe socialiste soutient, à une courte majorité de ses membres, la création d’une base légale permettant la mise en place du
vote électronique aux niveaux cantonal et communal. Pour assurer la sécurité du vote, il est clair qu’une solution électronique développée et gérée par les pouvoirs publics doit être
entreprise car seul l’État, démocratiquement organisé, poursuit des objectifs d’intérêt public et de transparence.


Finalement, le PSF se réjouit d’une modification symbolique. mais non moins primordiale: l’introduction du terme préfète. Seul bémol : le PSF regrette qu’il ait fallu la brillante élection d’une préfète socialiste en Sarine pour adapter la législation fribourgeoise à une réalité : oui, les Préfectures sont également ouvertes aux femmes !

« L’introduction d’un bulletin unique permet de respecter au mieux la volonté populaire et d’assurer que lors d’un scrutin majoritaire, le ou la candidat·e convainc plus par sa personnalité que par son appartenance partisane. »
Elias Moussa, Député

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