Droit de grève pour le personnel des soins

Lors de la session de novembre 2017, les député-e-s socialistes avaient relevé que le droit de grève est un droit inscrit tant dans la constitution fédérale que cantonale. Pour le PSF, priver une partie des employé-e-s de ce droit, était un signe de manque de considération et de confiance envers celles et ceux qui participent activement à la bonne marche du service public dans le canton. 

Le PSF considère que le personnel hospitalier, les policières policiers, agentes ou agents de détention, sont assez responsables pour organiser un service minimum au cas où une grève devrait être mise sur pieds. 

La grève est un droit, qui permet de donner un signal fort en cas de gros problèmes, un droit de se faire entendre, un droit d’être visible et d’appeler au soutien de toute la population. C’est un droit ultime, de dernier recours, car il ne devrait et ne peut être utilisé qu’une fois que toutes les voix de la négociation et de la médiation ont été épuisées. Il n’y avait donc aucune raison d’en priver une partie du personnel de l’Etat. 

Le PSF continuera de s’opposer avec force à toute forme de démantèlement du service public ou de dégradation des conditions de travail des employé-e-s de l’Etat. Il réitère sa demande au Conseil d’Etat de renoncer de proposer la sortie du personnel hospitalier de la LPers. 

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